Visite du Phare du Cap Alright
La location de l'Hôtel de la Grave et/ou de ses pavillons "La Saline" et "La Marina" comprend LA clef du Phare du Cap Alright pour une visite exclusive de l'intérieur de celui-ci.
À propos du phare
Érigé en 1928, ce phare d'une hauteur de 8,3 mètres est le symbole des Îles-de-la-Madeleine par sa simplicité, sa beauté et sa localisation pittoresque. Niché sur les rochers ardents du Cap Alright, ce petit phare offre une vue sublime sur l'immensité de l'océan Atlantique et de l'île d'Entrée ainsi que sur la bute ronde d'Havre-aux-Maisons. Accessible à pied, il est le lieu de prédilection pour déguster les fromages du Pied-de-Vent, une fromagerie situé à proximité.
Emblème du patrimoine québecois et canadien, Poste Canada créé un timbre, à son effigie, en 2005.
Photographié à maintes reprises, il se retouve dans plusieurs livres d'architecture et de patrimoine canadien.
Galerie photos
Photos prises par Louis-Philippe Audet.
Article du magazine «Les Îles» sur le phare
Voici un article sur le phare publié par le magazine «Le Radar»
DANS LE « PHARE INTÉRIEUR » DE JULIE SNYDER
par Adèle Arseneau
Le Radar profitait de la présence dans l’archipel de l’animatrice Julie Snyder et de la 2e Journée québécoise des phares, pour l’interroger dans son « phare intérieur », en référence à un segment plus intime de son émission 5 à 7 aux Îles, sur les ondes de Radio-Canada où elle interviewe des invités dans le phare du Cap Alright.
Le bâtiment du patrimoine maritime situé à la Pointe-Basse, qui
Vous avez fait l’acquisition, en 2015, du phare du Cap Alright. Quelle était votre motivation?
« J’ai toujours eu une fascination pour les phares […] J’aimerais ça, un jour, organiser la route des phares aux Îles et que devant chaque phare il y ait un conteur, un historien qui raconterait l’histoire du phare. C’est dans mes projets d’en faire un événement culturel, par exemple en octobre. Compostelle aux Îles, j’ai trouvé ça brillant qu’il y ait des attractions comme ça, qui puissent amener des touristes pas juste en juillet et en août. » Ce type d’activité permettrait d’en connaître davantage sur les naufrages, le développement maritime et le Québec, de faire valoir l’entrepreneure.
Mais avant, des travaux à finir à la Pointe-Basse…
À la suite de l’acquisition du terrain et du phare dont le gouvernement Harper, à l’époque, s’est départi, un plan d’affaires était présenté pour donner un second souffle à la structure et son histoire, une aventure soutenue par plusieurs Madelinots, des bénévoles, mais aussi avec l’appui d’un mécène, Madelinot d’adoption.
Ce sont les fils électriques qui ont tout d’abord été enfouis, la priorité de Julie Snyder qui souhaitait débarrasser le phare de cet accroche-œil. Le solage a été refait par les Monuments Déraspe et l’électricité par Gestion électrique des Îles. Des rénovations ont été apportées au revêtement en plus d’être rafraîchi en couleur. L’une des prochaines étapes sera de rallumer la lumière du phare, avec l’approbation de Transports maritimes. « Je trouve ça triste un phare éteint. » Pour cette dernière, la sauvegarde du phare du Cap Alright fait partie de sa contribution aux Îles de la Madeleine alors que d’autres personnes veillent à préserver ceux qui demeurent sur l’archipel et ses îles comme ceux du Borgot, de l’Anse-à-la-Cabane et de l’Île Brion. Ce dernier endroit renferme d’ailleurs tout un potentiel, « mais je laisse ce projet-là à quelqu’un d’autre », de sourire la femme aux mille et un projets.
Elle prévoit créer un événement Phare ouvert dans un horizon de deux à trois ans, une fois les travaux complétés.
Dans le cadre de l’émission 5 à 7 aux Îles avec Julie, on invite des personnalités à répondre à des questions dans le phare intérieur. Quelle personnalité aimeriez-vous inviter, découvrir de façon plus intime?
« C’est l’auteur-compositeur, le plus grand poète chanteur français vivant : Renaud. Quelqu’un qui a tellement aimé et chanté la mer, ça serait une communion naturelle entre lui et les Madelinots, qui ont un grand respect pour la poésie. » Or, sa fille Lolita Séchan, sera de l’émission en août, notamment pour le segment « cette chanson a été écrite pour moi », alors qu’un grand nombre des compositions de son père ont été inspirées d’elle ou dédiées à elle. Elle y sera aussi pour présenter son roman graphique, Les brumes de Sapa, illustrant son expérience au Vietnam à l’âge de 22 ans, aussi un voyage intérieur.
Julie Snyder est très heureuse de cette collaboration avec le copropriétaire des Pas Perdus, Sébastien Cummings, qui permet une programmation diversifiée d’artistes, aussi disponibles pour l’émission radiophonique. Elle fait d’ailleurs valoir qu’avec le diffuseur régional Au Vieux Treuil, les Madelinots et touristes n’ont rien à envier au festival d’été de Québec et aux Francofolies réunis. « Il n’y a pas autant d’artistes dans leur programmation, c’est à frais moindres, les artistes sont dans des conditions exceptionnelles, dans un autre état, t’attends pas six heures en ligne pour voir leur show et tu peux t’asseoir! » Le public dans l’archipel vit une situation unique et privilégiée, rappelle-t-elle.
Est-ce que le 5 à 7 radiophonique se poursuivra ici ou ailleurs?
Rien n’est encore sûr, mais la réception est là, souligne-t-elle. Or, réaliser une émission radio aux Îles de la Madeleine doit aussi être rentable, d’où les enregistrements successifs afin de ne pas monopoliser l’équipe durant tout l’été. Pour Julie Snyder, l’objectif est multiple : attirer et intéresser les gens de l’extérieur aux Îles, leur créer une bulle de vacances, mais aussi les inclure en rappelant les évènements du continent par le biais des artistes qui passent au micro. C’est aussi une visibilité et un rayonnement qui peuvent se rendre au-delà, fait-elle valoir, alors que des personnalités politiques se rendent dans l’archipel et se souviendront de leur séjour lorsque des dossiers les concerneront. En effet, Philippe Couillard, Mélanie Joly, Manon Massé, François Legault et Jean-François Lisée sont de passage dans l’archipel durant l’été ou ont été liés à celui-ci d’une quelconque façon.
En plus de donner une bonne place aux artistes madelinots, on fait plusieurs références et expériences d’activités de plein air : kite, kayak, randonnée, exploration, bientôt ce sera le tour de la pêche aux coques avec siphon… Pour l’ambassadrice, l’été, c’est au Québec que ça se passe!
D’où vient l’amitié avec Mario Cyr?
C’est son fils Thomas qui proposait un jour de se rendre au Bistro Alpha. Mario Cyr s’apprêtait à y donner une conférence à propos de ses explorations en mer et la famille de Julie Snyder profitait d’un désistement de réservation pour s’intégrer au groupe. « Ma fille, qui avait quatre ans à l’époque, a eu les yeux ronds tout le long et mon fils a capoté. On a vu 12 fois la conférence. » Elle mentionne d’ailleurs que le plongeur-caméraman entreprendra une tournée de conférences sur le continent à l’automne.
Est-ce que vos enfants ont la même passion des Îles?
« Vraiment. Chaque fois qu’on arrive, il faut que ma fille ait son petit chandail de chez Charley. On a nos petites habitudes : on va cueillir des fraises, on a été se commander un panier de légumes aux Champs marins, on a été à l’Ensoleil. Romy aime aller jouer dans le carré de sable aux Artisans du Sable, on va toujours au moins une fois au Vent du Large et on se baigne beaucoup. Ma fille adore faire de l’équitation. » S’en suivent une succession d’incontournables : le Limaçon, Cindy Hook, Jaspe Rouge et pour la végétarienne depuis 26 ans, les Gourmande de Nature, Café de la Côte, Quai 360, Les Pas Perdus, La Table des Roy, Bistro Alpha, « et dès que j’arrive aux Îles, je vais à la Pizza d’la Pointe. Et je fais de grosses commandes à la pâtisserie Hélène des Îles », citant avec envie un Saint-Honoré et un shortcake aux fraises…
En ambassadrice, elle rappelle d’ailleurs que plusieurs produits locaux se trouvent en plusieurs points de vente sur le continent tandis que d’autres sont accessibles par le biais de commandes sur le web, se référant aux produits du Barbocheux, de la Fromagerie du Pied-de-Vent, À l’abri de la Tempête.